Le sénateur Franck Montaugé a voté aujourd’hui pour la poursuite des frappes françaises en Irak contre l’organisation État islamique. Quelques jours après les attaques jihadistes au coeur de Paris, 327 sénateurs sur 346 se sont prononcés pour. Ce même jour, lors d’un discours à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Manuel Valls avait sollicité l’autorisation des parlementaires de poursuivre ces frappes.
« Le 19 septembre, le chef de l’Etat a décidé de faire intervenir nos forces armées en Irak. Il l’a fait à la demande des autorités irakiennes, confrontées à l’organisation terroriste Daech », a rappelé le Premier ministre. « Nous devions agir. Pour affaiblir Daech, donc le terrorisme. Pour permettre aux Irakiens de restaurer la souveraineté de leur pays. Nous devions agir là-bas pour, également, nous protéger ici », a-t-il ajouté, juste après avoir prononcé un discours d’hommage aux victimes des attentats dans lequel il a aussi annoncé plusieurs mesures d’action pour renforcer la sécurité et lutter contre le terrorisme.
« Ces objectifs n’ont pas changé », a estimé le chef du gouvernement. « Et nous devons poursuivre l’action engagée. Car si des coups majeurs ont été portés, notre mission n’est pas achevée. C’est donc, en application de l’article 35 de la Constitution, que je viens solliciter votre autorisation pour donner à nos armées le mandat de poursuivre leurs opérations », a-t-il dit. Après les députés, les sénateurs lui ont massivement apporté leur soutien.