Le sénateur Franck Montaugé a apporté sa contribution à la réflexion de l’Association des maires et présidents de communautés de communes du Gers (ADM32) sur l’avenir des territoires ruraux. Dans ce texte (daté du 26 août dernier) qui dresse un constat objectif de la situation nationale dans le contexte de crise mondiale, le sénateur du Gers propose une liste de points à prendre en compte dans le cadre d’une loi de programmation pour le développement des territoires ruraux et hyper-ruraux: gel des baisses de dotation, allègement et adaptation des normes, révision des plans de réorganisation qui entraînent une disparition des services publics dans les zones très rurales, prise en compte des territoires ruraux et hyper-ruraux dans l’aménagement économique des nouvelles grandes régions.
Alors que l’Etat est contraint de réduire ses dépenses de fonctionnement, le « bloc communal » a été mis à contribution pour organiser et financer des dispositifs comme les nouveaux rythmes scolaires, explique le sénateur qui souligne les conséquences pour les communes de la nouvelle répartition des responsabilités entre collectivités définie par les lois Mapam et NOTRe: « On peut craindre pour le bloc communal un moindre niveau de subventionnement de la part des conseils départementaux et des conseils régionaux mobilisés pleinement sur leurs compétences dédiées. L’ensemble de ces mesures, compréhensibles quant à l’enjeu de souveraineté nationale et de maîtrise des comptes publics, pèse d’ores et déjà très lourdement sur les capacités d’action des collectivités locales, qu’il s’agisse d’investissement ou de fonctionnement », écrit-il notamment.
La place des territoires ruraux et hyper-ruraux dans la nouvelle organisation du territoire est l’un des grands sujets de la rentrée. « Nous en appelons à penser la place et l’avenir des territoires ruraux et hyper-ruraux dans la France du 21e siècle », conclut Franck Montaugé, apportant sa voix à celle « des élus des communes et des intercommunalités du Gers qui souhaitent apporter leur contribution à cette réflexion indispensable pour l’avenir de leurs collectivités et de leurs concitoyens ».