Invité à l’assemblée générale de la fédération départementale des coopératives d’utilisation de matériel agricole (Cuma) du Gers, le sénateur Franck Montaugé a souligné la grande modernité d’un outil qui permet aux agriculteurs de bénéficier de tous les atouts du progrès technique pour améliorer la compétitivité de leurs exploitations.
« Alors que l’on parle de plus en plus aujourd’hui de partage et de mutualisation, vous pratiquez ce mode de gestion depuis soixante-dix ans déjà avec vos machines agricoles. Les CUMA sont un bel exemple de l’économie dite d’usage qui privilégie la compétitivité plutôt que la possession individuelle », a déclaré Franck Montaugé devant une assemblée de coopérateurs réunis vendredi à Marsan.
Présidée par Jean-Michel Bonato, la fédération départementale des Cuma regroupe 241 coopératives qui réalisent quelque 6,6 millions d’euros d’investissements par an. En 2014, 13 moissonneuses batteuses, 4 machines à vendanger, 9 tracteurs, 11 déchaumeurs et 15 broyeurs ont notamment été achetés.
Outil aujourd’hui indispensable à l’installation des jeunes, les Cuma reposent entièrement sur l’engagement et l’implication de ceux qui y adhèrent et les animent. La très intéressante table ronde organisée sur le développement des « groupes tracteurs » a démontré les enjeux économiques, sociaux et humains de ce type de démarche collective. Evoquant la future loi sur la nouvelle organisation des territoires de la République (loi NOTRe), Franck Montaugé a tenu à rassurer les coopérateurs: « Nous veillons à ce que cette future loi n’empêche pas les conseils généraux de continuer à financer les CUMA qui sont très utiles à notre agriculture », dit-il, en rappelant qu’ « en 2014, le conseil général du Gers a attribué une subvention de plus de 83000€ au titre des investissements de 2013 ».