Cette année encore, le sénateur Franck Montaugé s’est rendu au Salon international de l’agriculture pour rencontrer les éleveurs et producteurs gersois qui font l’effort de « monter à Paris ». Qu’ils aient ou non obtenus un prix, tous les agriculteurs présents au salon sont porteurs d’un message d’excellence. Au terme d’une semaine d’exposition, le Gaec de Lalanne, élevage de porc noir gascon à Saint-Maur, obtient un premier prix pour sa truie suitée « Musique »; le Gaec Mathieu, élevage de Blondes d’Aquitaines obtient un premier prix pour son taureau « Laurier » dans la catégorie « mâles de moins de trois ans »; l’Earl Laffitte, éleveur de Charolaises à Fusterouau, obtient un quatrième prix pour le taureau Jackpot dans la catégorie « mâles nés du 1er août 2013 au 31 juillet 2014 ».
Dans les autres productions, les Gersois ont ramené 43 médailles d’or, 45 médailles d’argent et 17 médailles de bronze (téléchargez le palmarès ici). « Ces résultats sont remarquables. Ils témoignent de la qualité du travail de nos viticulteurs, producteurs d’armagnac, de floc, de foies gras ou de porc noir. Tous ces agriculteurs contribuent à la renommée de notre territoire en France et à l’étranger », déclare Franck Montaugé qui s’est donné pour mission de défendre coûte que coûte cette agriculture paysanne qui a façonné nos paysages et forgé notre culture gastronomique.
Au cours de sa visite, Franck Montaugé s’est longuement entretenu avec les éleveurs présents, s’attardant notamment sur les problématiques de la race Mirandaise en compagnie de Daniel Danflous et André Blancafort, éleveurs à Ornézan et Clermont-Pouyguillès. Cette année, les éleveurs gersois ont déposé un dossier pour que ce soit une vache Mirandaise qui soit désignée mascotte du Salon à l’occasion d’une prochaine édition. Avec Richard Béziat, éleveur de Bazadaises au Houga et avec Jean-Pascal Laffitte, éleveur de Charolaises à Fusterouau, Franck Montaugé s’est également inquiété des conséquences du redécoupage de la carte des zones défavorisées simples.
Cette question des Zones défavorisées simples et de la suppression pour de nombreux éleveurs de l’Indemnité de compensation pour handicap naturel (ICHN) avait également mobilisé un collectif d’élus locaux du département de l’Aude. Au micro de la chaîne parlementaire Public Sénat, Franck Montaugé a appelé le gouvernement à revoir ses critères en adaptant sa carte aux territoires des communes, une méthode plus fine qui permettrait de ne pas laisser d’éleveur au bord du chemin.
Après un arrêt sur le stand du département du Gers, Franck Montaugé est allé à la rencontre de tous les exposants réunis par Excellence Gers: l’éleveur et producteur de foie gras Daniel Oreja, les viticulteurs et producteurs d’armagnac Denis Tastet (domaine du Guilhon d’Aze) et Pierre de Saint-Pastou (domaine Rebert), l’éleveur et producteur de porc noir gascon Pierre Matayron, l’éleveuse de veaux sous la mère et productrice de foie gras, Claire Fourcade.
Franck Montaugé a également profité de sa visite pour rencontrer, sur des thématiques nationales, le délégué général de Coop de France, Pascal Viné, et le président national du syndicat des vignerons indépendants de France, Thomas Montagne. Les questions de la sécurisation du revenu des agriculteurs, de la protection contre les risques de marché ou des conséquences de la future politique agricole commune, ont notamment été évoquées lors de ces rencontres. « Nous ne devons pas oublier que l’agriculture est la colonne vertébrale de l’économie de nos départements ruraux. Nous devons rester très vigilants aux risques que font courir aux petits producteurs les effets d’une économie mondialisée », estime Franck Montaugé.