Le sénateur Montaugé a voté le 5 novembre 2022 en faveur du projet de loi sur l’accélération de la production d’énergies renouvelables.
Compte tenu des insuffisances de la version proposée par le Gouvernement, le groupe Socialiste Ecologiste et Républicain dont Franck Montaugé est membre, a profondément modifié et complété ce texte. Consulter ICI les apports détaillés.
Pour le sénateur Montaugé et son groupe, les lignes rouges à prendre en compte pour voter le texte modifié étaient les suivantes :
- l’absence de planification territoriale,
- la limite minimale de 40 km des côtes pour l’éolien offshore,
- les reculs en matière de participation du public et de concertation,
- les risques de régression en matière d’environnement.
Ces lignes rouges déterminantes ayant été levées, le sénateur, comme l’ensemble de son groupe, a voté pour ce texte qui permettra à la France de sécuriser ses approvisionnements énergétiques et de réduire sa dépendance aux énergies fossiles.
Dans son discours à la tribune, le sénateur Montaugé a néanmoins regretté la méthode pour le moins confuse du Gouvernement en matière de planification et son absence d’anticipation et de vision à long terme en matière de politique énergétique particulièrement pénalisante pour les français, les entreprises et les collectivités locales dans le contexte actuel de crise aiguë.
Au lieu de présenter une stratégie globale, le Gouvernement met « la charrue avant les bœufs » en proposant des mesures sectorielles, comme aujourd’hui les énergies renouvelables et dans quelques jours le nucléaire, avant de traiter de stratégie bas-carbone ou de programmation pluriannuelle de l’énergie.
La crise énergétique que nous traversons a mis en évidence l’urgence pour notre pays de se doter d’une stratégie pour l’énergie et le climat. La France est en retard dans ce domaine, en particulier dans le développement des énergies renouvelables et il convient d’accélérer cette transition. C’est un enjeu de souveraineté nationale mais aussi un impératif écologique.
Ce texte, profondément amélioré par le Sénat, prend maintenant le chemin de l’Assemblée nationale où il va être débattu avant une probable commission mixte paritaire (CMP) dont Franck Montaugé rendra compte.