Le sénateur-maire d’Auch Franck Montaugé a salué lundi, l’arrivée depuis la rentrée scolaire d’un nouveau partenaire local fournisseur de la cuisine centrale. L’Adel 32, association des éleveurs du Gers fournit en effet la collectivité en veau labellisé « Lou Béthêt », un produit local de haute qualité gustative et nutritionnelle.
« Les collectivités locales peuvent soutenir très directement les différentes formes d’agriculture gersoises et celles organisées en circuits courts plus particulièrement, a déclaré Franck Montaugé lors d’une rencontre organisée à la cantine de l’école Arago, à Auch. Avec sa qualité gustative et nutritionnelle, le veau Lou Béthêt est un bel exemple. Donner le meilleur de nos produits à nos enfants tout en soutenant l’élevage et les productions locales, c’est possible et nous le démontrons. Je suis très heureux que l’Adel 32 fasse désormais partie des fournisseurs locaux de notre cuisine centrale et nous permette ainsi de concilier qualité gustative, éducation et développement durable sans coût supplémentaire pour les parents » souligne le sénateur-maire Franck Montaugé.
Simon Faulong, le président de l’Adel 32 s’est réjoui de ce que les enfants des écoles d’Auch puissent manger du veau élevé dans le Gers. « Dans notre association, dit-il, nous sommes 480 producteurs avec une structure nous permettant de répondre à cette demande. Nous avons là l’occasion de valoriser notre savoir-faire en fournissant des produits haut de gamme, à un prix très concurrentiel. Je tiens aussi à remercier les élus du Grand Auch pour leur volonté de sauver l’abattoir d’Auch, avec une forte implication de M. le sénateur dans ce projet auquel nous nous sommes associés ! »
Dans le cadre de certains de ses marchés de restauration collective, la ville d’Auch a introduit un critère de performance en matière « d’apports directs des produits de l’agriculture ». Elle peut ainsi mettre l’accent sur la fraîcheur des produits et leur saisonnalité, en respectant la qualité du travail des producteurs locaux. L’objectif est bien sûr de dynamiser l’agriculture locale dans le cadre de filières courtes, limitant les intermédiaires et répondant à des critères de qualité bien définis. A travers cette démarche pour encourager la production de proximité et de bonnes pratiques écologiques, la ville veut aussi renforcer ce lien social, basé sur les échanges entre les producteurs et les consommateurs.
Accompagnée par la chambre d’agriculture et l’Adear 32, la démarche permet à des agriculteurs du Gers d’accéder à un marché public dont ils étaient exclus. Légumes bio, poulet fermier, miel, fromages produits localement sont ainsi régulièrement servis aux enfants.