«Dans le cadre du futur budget de l’Union européenne, les crédits de la PAC sont annoncés en diminution de 5% (en réalité plutôt – 10% si on prend en compte l’inflation).
Avec mes collègues du groupe sénatorial de suivi de la PAC, nous adressions il y a quelques jours au Gouvernement français une proposition de résolution européenne (lire ici) lui demandant que ce budget soit intégralement préservé compte tenu des enjeux économiques sociaux et stratégiques qu’il représente pour la France et pour l’Europe.
A la crise, non résolue à ce jour, des zones défavorisées qui touche de nombreux éleveurs, dans le Gers en particulier, ne doit pas s’ajouter une crise de la PAC qui concernerait l’ensemble du département et de ses agriculteurs.
Je demande au Président de la République de peser de tout son poids et sans tarder dans les négociations de la PAC qui s’ouvrent pour sauver ce qui doit l’être.»