Le sénateur Franck Montaugé participe ce matin aux travaux de la commission des affaires économiques dont il est membre. Alors que le Sénat a entamé ses travaux préparatoires sur le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, la commission des affaires économiques poursuit son programme d’auditions. Aujourd’hui, les membres de la commission entendent Henri Malosse, président du Comité économique et social européen (CESE), et d’autre part M. Thierry Repentin, président de la Commission nationale de l’aménagement, de l’urbanisme et du foncier (CNAUF), auteur du rapport intitulé « La mise en œuvre du dispositif de mobilisation du foncier public en faveur du logement », remis à Mme Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, le 7 janvier 2015. Ces auditions prennent place dans le cadre de l’examen du projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à la transition énergétique pour la croissance verte.
Anciens combattants: hommage aux défenseurs de la République
Invité à la cérémonie des voeux des associations du civisme, de la mémoire et des anciens combattants, le sénateur Franck Montaugé a rendu, hier à Auch, un hommage appuyé à celles et ceux qui s’engagent pour porter et défendre les valeurs de la République. « La plupart d’entre vous ont embrassé la carrière militaire avec la République chevillée au corps et la volonté, partout en France comme ailleurs, de faire vivre ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité », a déclaré le sénateur du Gers.
Présidée par Jacques Brussiau, président des officiers de réserve et en retraites du Gers, la cérémonie a débuté par une minute de silence observée à la mémoire des soldats et policiers morts pour la France, ainsi qu’aux victimes des tragiques attentats de ce début d’année.
Un musée de la Résistance et un musée de la Grande Guerre
Au cours de la soirée, le sénateur-maire d’Auch a également annoncé le projet de déménagement prochain du musée de la Résistance et de la déportation ainsi que la création d’un musée consacré aux Gersois dans la Grande Guerre. Actuellement installé dans une partie des services techniques de la Ville, le musée de la Résistance et de la déportation sera installé dans une partie aujourd’hui non-utilisée de la bibliothèque du Grand Auch, « un lieu qui, en 1940, fut le théâtre du premier acte de résistance dans le Gers », a précisé Franck Montaugé.
Quant au musée de la Grande Guerre qui pourrait être idéalement inauguré le 11 novembre 2018, il aura pour vocation d’honorer la mémoire des quelque 8000 Gersois tués, mais aussi et surtout de s’adresser à la jeunesse. « Ce musée doit avoir une vocation pédagogique de paix et de célébration de la citoyenneté et des valeurs de la République », conclut Franck Montaugé.
Le site internet du sénateur Franck Montaugé est en ligne
Le site internet du sénateur Franck Montaugé est en ligne depuis midi, aujourd’hui. Désormais, vous pouvez suivre toute l’actualité du sénateur sur le site www.franckmontauge.fr.
« Ce site internet est un outil de communication au service des grands électeurs et de tous les citoyens qui souhaitent rester informés de mon activité parlementaire », explique Franck Montaugé.
Son activité à Paris y est suivie pas à pas: vous y trouverez notamment le détail de ses interventions à la tribune, de ses travaux en commission, de ses prises de position, le tout illustré de photos et de vidéos. Il est également rendu compte au travers de plusieurs rubriques de son travail de terrain dans le Gers et dans le Grand Auch.
Plusieurs fonctionnalités ont été intégrées à ce site grand public. Il est notamment possible de s’abonner et de recevoir ainsi dans sa boîte mail, une notification informant de chaque nouvelle parution. Un formulaire permet également de s’adresser directement au sénateur qui s’engage à répondre à chacun dans les meilleurs délais. « Cet outil a aussi pour vocation de me permettre d’être à l’écoute de nos concitoyens gersois et de leurs préoccupations, afin de mieux les servir », ajoute Franck Montaugé.
Franck Montaugé défend la place des territoires ruraux
Le Sénat s’est réuni cette semaine pour amender la future loi concernant la « Nouvelle organisation territoriale de la République ». Une grande partie des discussions qui se sont déroulées mercredi et jeudi, portaient sur la répartition des compétences en matière économique et en particulier sur les compétences des régions . Ainsi, jeudi, en fin d’après-midi, il fut notamment question de la place des régions dans le soutien à la politique de la ville et à la rénovation urbaine, un dossier sensible pour les habitants de Grand Auch agglomération dont le quartier dit « du Grand Garros » fait partie des deux cents quartiers prioritaires de la nouvelle politique de la ville.
Alors qu’un groupe de sénateurs de droite déposait un amendement visant à supprimer le soutien de la politique de la ville et à la rénovation urbaine, le sénateur Franck Montaugé est intervenu au nom des territoires pauvres. « Je suis maire d’une commune dont certains quartiers vont bénéficier de l’aide de l’Agence nationale de rénovation urbaine, dit-il. Dans les territoires pauvres, sans moyens, il est fondamental que les conseils régionaux puissent continuer à intervenir, faute de quoi les aménagements ne seront pas à la hauteur des besoins » a déclaré Franck Montaugé en séance. L’amendement qui avait été présenté par le sénateur du Loiret, Jean-Noël Cardoux, avec plusieurs de ses collègues UMP, n’a pas été adopté.
Le lendemain, les discussions ont notamment porté sur le poids des régions dans le domaine des interventions économiques. Présenté par le sénateur Jean-Jacques Hyest, rapporteur de la commission des lois, l’amendement 1021 rectifié bis visait à clarifier la répartition des compétences des régions et des intercommunalités en matière économique. Le renforcement des compétences des régions en matière économique ne doit pas priver les départements ou les intercommunalités de tout moyen d’action dans ce domaine, ont estimé de nombreux sénateurs.
Intervenant dans la discussion, le sénateur Montaugé salue « une clarification bienvenue », mais interroge néanmoins: « Comment les décisions de la région s’imposeront-elles aux niveaux inférieurs qui garderont le pouvoir de s’impliquer en matière économique? Le schéma régional sera-t-il opposable? Ce schéma sera-t-il réellement élaboré de concert avec toutes les collectivités? »
« Nous voulons rendre la région responsable de la définition des orientations économiques sur son territoire, au travers du schéma et des aides aux entreprises » précisait un peu plus tard la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique Marylise Lebranchu. « Les autres collectivités territoriales conserveront la possibilité d’octroyer des aides, dans le respect du schéma régional, au moyen de conventions », dit-elle.
A son tour, Franck Montaugé déposait avec les sénateurs Karine Claireaux et Philippe Madrelle, un amendement visant « à affirmer la place des territoires ruraux dans l’économie, en complément des grands systèmes métropolitains qui constitueront de plus en plus l’armature de notre économie nationale ». « La notion de ruralité doit apparaître dans la loi » insiste Franck Montaugé qui retirera un peu plus tard sa proposition dont les termes étaient finalement inclus dans un autre amendement, plus synthétique, présenté par la commission des lois.
Décès de l’ancien sénateur Yves Rispat
Par les responsabilités politiques et syndicales qui furent les siennes, le président Yves Rispat a marqué la vie politique du Gers. Nos approches politiques étaient différentes, mais nous partagions, lui l’ancien sénateur et moi qui allait le devenir, le souci de l’avenir de la ruralité de notre département. Il appréciait aussi les dernières évolutions de la ville d’Auch. Il me l’avait dit, marquant son intérêt pour l’image que doit donner le chef-lieu du département. Dégagés de tout enjeu politique, nos échanges occasionnels étaient apaisés et agréables.
Je salue aujourd’hui sa mémoire.
Vote pour la poursuite des frappes en Irak
Le sénateur Franck Montaugé a voté aujourd’hui pour la poursuite des frappes françaises en Irak contre l’organisation État islamique. Quelques jours après les attaques jihadistes au coeur de Paris, 327 sénateurs sur 346 se sont prononcés pour. Ce même jour, lors d’un discours à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Manuel Valls avait sollicité l’autorisation des parlementaires de poursuivre ces frappes.
« Le 19 septembre, le chef de l’Etat a décidé de faire intervenir nos forces armées en Irak. Il l’a fait à la demande des autorités irakiennes, confrontées à l’organisation terroriste Daech », a rappelé le Premier ministre. « Nous devions agir. Pour affaiblir Daech, donc le terrorisme. Pour permettre aux Irakiens de restaurer la souveraineté de leur pays. Nous devions agir là-bas pour, également, nous protéger ici », a-t-il ajouté, juste après avoir prononcé un discours d’hommage aux victimes des attentats dans lequel il a aussi annoncé plusieurs mesures d’action pour renforcer la sécurité et lutter contre le terrorisme.
« Ces objectifs n’ont pas changé », a estimé le chef du gouvernement. « Et nous devons poursuivre l’action engagée. Car si des coups majeurs ont été portés, notre mission n’est pas achevée. C’est donc, en application de l’article 35 de la Constitution, que je viens solliciter votre autorisation pour donner à nos armées le mandat de poursuivre leurs opérations », a-t-il dit. Après les députés, les sénateurs lui ont massivement apporté leur soutien.