A la suite de la sollicitation du Syndicat des Energies du Gers, le sénateur Montaugé est intervenu auprès du délégué régional d’EDF pour faire valoir les intérêts des communes gersoises dans le contexte d’explosion des tarifs non régulés de l’électricité. Le directeur des affaires publiques d’EDF a également été interpellé à ce sujet.
Cette démarche s’inscrit dans le contexte d’un groupement d’achat coordonné par le Syndicat départemental d’énergies du Tarn (SDET) suite à la suppression des Tarifs Réglementés de Ventes (TRV) pour les points de livraison (PDL) ayant une puissance souscrite supérieure à 36kVA. En 2022, ce groupement d’achat représente 40 000 points de livraison pour ses 2 000 membres, répartis sur 11 départements dont le Gers.
Face à une augmentation de 42% du prix de l’électricité en 2022 dans le cadre du marché contractualisé et à une hausse certaine pour 2023 (quoique difficilement quantifiable en raison des incertitudes autour de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) notamment et de la mise en œuvre des mécanismes nationaux de bouclier et d’amortisseur à destination des collectivités locales), un retour au Tarif Réglementé de Vente de l’Electricité (TRVE) serait profitable à certains membres du groupement d’achat.
Aussi, pour 114 des communes gersoises adhérentes au groupement, le Syndicat des Energies du Gers mène actuellement une négociation avec EDF pour qu’elles puissent bénéficier à nouveau du TRVE.
Pour favoriser la formalisation d’un accord, le Syndicat a proposé qu’en contrepartie du retour de ces 114 communes au TRVE, de nouvelles structures gersoises à la consommation équivalente soient intégrées au groupement. Elles compenseraient alors la perte pour EDF tout en bénéficiant de meilleures conditions tarifaires que celles qu’elles seraient actuellement en capacité de trouver sur le marché libre de l’électricité.