Invité à participer à l’inauguration de la 42e foire du matériel agricole de Barcelonne-du-Gers, le sénateur Franck Montaugé s’est longuement exprimé au sujet de l’abattoir d’Auch.
« Je me bats depuis des années pour que l’abattoir d’Auch continue à fonctionner et à rendre les services qu’il doit rendre aux éleveurs gersois en particulier, et aux éleveurs de la région. J’ai pris des positions très fermes et je suis très heureux d’avoir constaté que les acteurs agricoles et le monde des éleveurs gersois en particulier aient construit une position consistant à souhaiter que cet abattoir puisse continuer à fonctionner.
Les enjeux sont de natures diverses, mais ils sont considérables. Il y a d’abord 90 emplois directs et indirects qui sont concernés par cette structure. 90 salariés concernés et autant de familles. Il y a un enjeu économique évident pour notre département, mais aussi pour la région par rapport à la filière bovine. Et il y a évidemment un enjeu pour l’aménagement du territoire.
Une entreprise de 90 personnes dans un département comme le nôtre, c’est une grosse entreprise. Pour toutes ces raisons, il est important que nous nous rassemblions et que nous parvenions à trouver une solution pour que cet abattoir continue son activité.
Je crois qu’on n’est pas loin d’avoir trouvé la bonne formule, et voulais profiter de cette occasion pour saluer tous les acteurs qui se sont associés à cette opération: la région Midi-Pyrénées, l’Etat qui va apporter de l’argent à travers le PER viande bovine, le conseil général du Gers qui s’est engagé de manière très forte. Et je voudrais aussi saluer tous les professionnels du monde agricole et de l’élevage, au premier rang desquels Bernard Malabirade qui est ici présent et également Henri-Bernard Cartier le président de la chambre d’agriculture.
Il y a quelques jours a été annoncée la création d’une association des éleveurs du Gers qui regrouperait environ 150 éleveurs sous la présidence de Simon Faulong. C’est un signe extrêmement positif qui montre que la profession s’est mobilisée, qu’elle croit à cette installation, qu’elle en a besoin et qu’elle peut contribuer à son maintien et à son développement.
On est en train de faire la démonstration que l’union fait la force et que quand on sait se retrouver collectivement, au-delà de nos différences éventuelles sur un sujet ou sur un autre, on y arrive au bénéfice de l’intérêt général du département et de ses emplois. »
La vidéo du discours: